Les guerriers chinois de Loyd (1)
Quittez la Terre !
Je la tourne dans tous les sens,
Je compte et recompte, patiemment.
Mais à la fin mon cri déchire le silence
Et je trépigne de rage, comme un dément !
Poème de Wallas Vincent lecteur de Sam Loyd 1896
Treize guerriers chinois courent autour de la Terre.
Lorsque la flèche pointe le N.O., il n'y en a plus que douze.
Lorsqu'on tourne un peu plus encore, on peut obtenir plus de guerriers
mais chacun des nouveaux personnages perd un peu de sa substance
au profit des nouveaux arrivants.
Sam Loyd a simplement repris ici le paradoxe des lignes en remplaçant les lignes par des guerriers chinois. Lorsque le nombre de guerriers augmente, il est manifeste que chacun des personnages perd un peu plus de sa substance au profit des nouveaux arrivants. Les guerriers sont dessinés avec une ingéniosité qui n'apparaît pas de prime abord. Ainsi de manière à ce que les personnages restent toujours debout autour du globe, il faut qu'à un certain endroit une jambe gauche devienne une jambe droite, et qu'une jambe droite devienne une jambe gauche à un autre endroit.
(1) Source : Mathématiques magie et mystère de Martin Gardner