Le
Tangram aurait été quelque temps la distraction de
l'empereur déchu Napoléon...
Histoire
sans parole
Voici
une petite animation sans parole.
Chaque silhouette (personnages, poissons, bateaux, phares, ponts...)
est réalisée avec les sept pièces du tangram,
toujours les mêmes.
A chacun d'inventer son histoire. Elle est censée se dérouler
à la mer...
CLIQUER
Les
jeux
Pour
chaque silhouette, les sept pièces doivent être toutes
utilisées.
Elles sont posées les unes auprès des autres sans
chevauchement.
Dans les jeux ci-dessous, on visualise les contours à la
demande (cependant... la machine note les aides).
Cliquer sur la flèche ou frapper une touche quelconque
du clavier pour faire tourner une pièce (déjà
cliquée) dans le sens indiqué.
Pour déplacer une pièce appuyer (clic gauche de
la souris, juste à côté de la flèche
ronde sinon la pièce tourne) et faire glisser.
Attention à être très précis pour les
petits triangles.
Quand un modèle est terminé, on peut toujours recommencer
pour améliorer son temps.
CLIQUER
Les modèles
ici sont assez simples.
On peut aider les élèves en dessinant quelques contours
: n'oublions pas que même les adultes peuvent passer des heures
avant de trouver les solutions...
D'abord les enfants superposent leurs pièces sur le modèle,
ensuite ils peuvent les refaire à côté avec
un modèle éventuellement plus petit.
Le
Tangram
Le Tangram est
un jeu très ancien, d'origine chinoise. Dès le 19ème
siècle, des livres spécialisés paraissent en
Extême Orient.
Les premiers documents remontent à 1817.
Par exemple l'ouvrage "Nuovo Giuoco Chinese, ossia Raccolta
di 364 Figure Geometriche formate con un Quadrato diviso in 7 pezzi",
de Agapito Franzetti.
Ce "Casse-tête chinois" se répand alors rapidement
en Europe et aux Etats-Unis.
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C'est
un jeu de réflexion comparable à un puzzle.
Les sept formes de base du puzzle sont obtenues très
simplement à partir du découpage d'un carré
:
deux petits triangles rectangles, un triangle rectangle moyen,
deux grands triangles rectangles,
un carré et un parallélogramme.
Le parallélogramme est plus délicat à
manier lorsque l'on dispose des formes réelles
car les petits ne pensent pas en général à
le retourner.
Cela provoque des difficultés puisque c'est la seule
pièce sans axe de symétrie.
Cette pièce est qualifiée de chirale
parce qu'il faut la retourner en utilisant la troisième
dimension
pour la superposer à son image dans un miroir.
On réalise
des silhouettes avec les sept formes indiquées dans
le dessin ci-contre.
Ce peuvent être des personnages, des lettres, des chiffres,
des formes géométriques...
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Il s'agit pour
les petits
- de percevoir les formes : triangle rectangle, carré, parallélogramme
dans différentes positions ;
- de comparer des mesures de longueurs ;
- de travailler implicitement sur les angles droits ou non ;
- de décomposer une figure complexe en figures simples ;
- de faire preuve de créativité pour inventer des
silhouettes ;
- de se familiariser avec la conservation de l'aire indépendamment
de la forme.
Autres
tangrams
D'autres
types de tangram existent : la première activité consiste
à mélanger les pièces et à reconstituer
la forme de base du découpage.
Ci-dessous, les tangrams sont dessinés sur un réseau
de carrés pour en faciliter la construction.
sources : PETER VAN DELFT
et JACK BOTERMANS 1000
casse-tête du monde entier éditions du Chêne
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