Les polyèdres de Szilassi et de Csaszar


Les deux polyèdres
Le solide de Szilassi
Le dual de Csaszar
REMARQUES



Les deux polyèdres

L'heptaèdre de Szilassi, créé en 1977 par le mathématicien hongrois Lajos Szilassi (1942-),
est un polyèdre comportant un trou, 7 faces hexagonales, 14 sommets de degré 3 et 21 arêtes.
Ses sept faces hexagonales sont deux à deux adjacentes.
Ce polyèdre a un tunnel, il est dit
torique, c'est-à-dire que sa surface est homéomorphe au tore.
En effet chaque face a une arête commune avec les 6 autres.

Le polyèdre de Csaszar, découvert en 1949 par le mathématicien hongrois Csaszar (1924- ), est un dual du polyèdre de Szilassi.
Il a 14 faces triangulaires, 7 sommets de degré 6, 21 arêtes et un trou.
Toutes ses faces ont le même nombre d'arêtes mais elles ne sont pas régulières.
Les sommets sont tous de degré pair : il y a un nombre pair d'arêtes qui aboutissent en chaque sommet.

Le solide de Csaszar est aussi homéomorphe au tore. Chacun de ses sommets est relié par une arête aux 6 autres sommets.


Ces deux solides vérifient la formule corrigée d'Euler pour un solide non convexe : F + S - A = 2 - 2 h
avec S nombre de faces ; S nombre de sommets ; A nombre d'arêtes et h nombre de trous.

Celui de Szilassi

Le mode MANUEL stoppe le solide dans sa position actuelle.
On peut alors le contrôler en le cliquant glissant avec la souris.

Le mode AUTO relance la rotation automatique du solide.

Il est toujours possible de déplacer le solide avec le CLAVIER,
autour des trois axes, Ox, Oy et Oz avec les flèches Haut, Bas, Gauche, Droite, Shift et Control.

PLEIN ECRAN

On peut trouver un patron de ce solide ICI.



Le dual : celui de Csaszar

Même mode d'emploi que le solide précédent.


Ce solide n'est pas facile à visualiser.
On peut trouver un patron de ce solide ICI.



Ces deux objets sont en quelque sorte des monstres topologiques.

Au départ, une observation simple que l’on peut faire sur le tétraèdre : chaque face est en contact avec toutes les autres par une arête.
Ceci ne se vérifie pas pour le cube ni pour les autres solides de Platon.

Question : existe-t-il d’autres polyèdres pour lesquels chaque face est en contact avec chacune des autres ?
Un tel polyèdre est découvert en 1977 par le mathématicien hongrois Lajos SZILASSI. Celui-ci trouve un heptaèdre : 7 faces, 14 sommets, 21 arêtes et un trou. Chaque face hexagonale est adjacente aux six autres. Mais peut-être n’est-ce encore qu’un représentant d’une famille plus
nombreuse.
Y-en-t-il d'autres ?

Une sculpture représentant ce a été réalisée en 2002 en collaboration avec plusieurs établissements : la section de Techniciens Supérieurs « Réalisation d’ouvrages chaudronnés » du lycée de Decazeville et la section bois du lycée professionnel d’Aubin, pour des fabrications en acier inoxydable et en bois ; la section Transport du lycée professionnel Jean Baylet de Valence d’Agen effectuant le transport de Decazeville à Beaumont-de-Lomagne.
L’exemplaire en acier est placé dans la cour de la maison natale de Pierre de Fermat à Beaumont-de-Lomagne.
On peut manipuler des exemplaires en bois dans l’espace Fermat.



Autre problème : le coloriage des cartes


L’impression en couleur d’une carte géographique politique plane conduit à préciser le nombre minimal de couleurs pour distinguer des pays limitrophes.
Depuis sa formulation au milieu du XIXe siècle, des nombreux mathématiciens se sont intéressés à ce problème du coloriage des cartes.
Il a été résolu en 1976 seulement : toute carte plane (de régions délimitées par des frontières linéaires) peut être coloriée à l’aide de quatre couleurs seulement. C’est le théorème des quatre couleurs. que l'on peut retrouver sous forme de jeux ICI.


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