La
machine simulation
Pascal
Un tas de pierres cesse d'être un tas de pierres dès qu'un
seul homme
le contemple avec en lui l'image d'une cathédrale.
Antoine
Marie Roger de Saint-Exupéry
La
machine simulation
La Pascaline
fut l'un des premiers calculateurs. Les roues dentées qui la
constituent comportent 10 positions (de 0 à 9).
A chaque fois qu'une roue passe de la position 9 à la position
0, la roue immédiatement à sa gauche, avance d'une position.
Elle permet de faire les quatre opérations.
CLIQUER
La
machine se présente sous la forme
d'un coffret en laiton. Sa taille est comparable à celle d'un
clavier d'ordinateur.
Elle comporte des affichages partiels et finaux.
Elle dispose d'un inscripteur, d'un mécanisme pour faire des
additions, des soustractions, des multiplications et des divisions.
Principe de la soustraction
elle s'effectue
en utilisant le complément à 9 (la
machine dispose de deux systèmes d'affichage) :
Pour calculer 146 - 65, on complète chaque chiffre
du premier nombre à 9, ainsi 146 donne 853
puis on ajoute à 853, le deuxième nombre : 65.
ainsi 853 + 65 = 918.
Il suffit alors de compléter chaque chiffre du résultat
à 9 pour obtenir le résultat demandé :
081
En effet
146 - 65 = 999 - ( 999 - 146 + 65 )
=
999 - ( 999 -146 + 65 )
=
999 - ( 853 + 65 )
=
999 - 918
=
081
La multiplication est effectuée
à l'aide d'additions successives et la division à
l'aide de soustractions successives.
Cette machine a été fabriquée dans de nombreux
modèles : cuivre, ébène, ivoire. Malheureusement
elle coûtait 100 livres.
C'était un prix très élévé. Sa
commercialisation fut un échec.
Le Conservatoire national des Arts et Métiers à Paris
conserve 4 exemplaires de la Pascaline, 2 sont à Clermont (musée
du Ranquet) d'autres existent dans des collections privées
(IBM...).
Pascal
(Clermont-Ferrand 1623 - Paris 1662)
Blaise Pascal
perd sa mère à 3 ans et est élevé
par son père passionné de mathématiques.
Dès l'âge de 14 ans Pascal participe à à
des réunions organisées par Mersenne.
C'est un philosophe et un homme de sciences.Il a été
un grand mathématicien au XVIIème siècle.
A 16 ans il écrit un Essay pour les coniques que
Descartes admire.
En 1639, son père est nommé surintendant de la généralité
de Rouen.
Il passe beaucoup de temps à additionner des chiffres à
l'aide de jetons. Pour aider son père il met trois ans
à concevoir la Pascaline.
Ami de Leibniz et de Fermat, il touche à tous les domaines
de la connaissance, de la philosophie
(Les Pensées et les Provinciales) aux maths
(il pose les fondations, avec Fermat des
probabilités :
Traité du triangle arithmétique 1653 imprimé
en 1665 ), à la physique (Traité sur l'Equilibre
des Liquides 1651).
Source
: B.
HAUCHECORNE D. SURREAU Des mathématiciens de A à
Z
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Autres systèmes
de numération avec Michel Ramus ici (lien externe) : https://michel-ramus.pagesperso-orange.fr/Numeration/Numeration.html
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