Comment
est né ce 3ème crible
1- Préambule
2-
USA, côte Est
3-
Number Theory
4-
Un vice de plus
5-
Un crible en deux heures chrono...
|
Démonter
la "mécanique" de la multiplication
1-1
Quelques expériences visuelles
1-2
Conclusions sur les expériences précédentes
1-3
La réponse au pourquoi de la multiplication
|
Le
troisième crible...
ou comment construire
l'ensemble des nombres premiers à la règle et au compas
Proposé par
Emmanuel Rossignol.
Merci à
mon fils Olivier
pour ses corrections.
Le
troisième crible : constructions et propriétés
(Emmanuel Rossignol - Astrium-GFI,
avril 2002)
1-
Démonter
la mécanique de la multiplication
1-1 Quelques
expériences visuelles :
J'ai
maintes fois expliqué de vive voix à plusieurs de mes amies
(-e) mathématiciennes (-ne) le cheminement qui m'avait amené
autrefois à " découvrir " le 3ème crible géométrique
premier. Je ne puis exposer succinctement ici cette " aventure ", mais
disons pour " faire court " que tout cela est né d'une simple interrogation
: " Pourquoi l'Humain a-t-il inventé la multiplication ?
"
Je préfère donc
dans la suite de ce papier amener ma lectrice, ou mon lecteur (1)
, à découvrir et à " sentir (2)
" par elle-même les points importants qui jalonnent
la voie menant au dit crible.
Commençons par nous
concentrer sur la figure ci-dessous (3)
:
Les
ensembles " jumeaux " Castor et Pollux sont nés avec le même
nombre d'éléments, ici les tâches noires que nous
appèlerons par la suite " Points ". Ma lectrice (oml) aura peut
être déjà pris soin d'évaluer le cardinal de
ces jumeaux
Et comme je viens de lui donner une indication sur l'égalité
liant les deux cardinaux
Mais cela n'est pas très grave en
soi, nous allons recommencer tout de même. Il vous faut vous laisser
porter par mes instructions.
J'invite ma lectrice (oml)
à prendre maintenant un crayon et à compter, ou re-compter,
le nombre d'éléments de Castor ou Pollux - au choix - en
moins de 3 secondes, une seule opération vous est accordée
Demandez le cas échéant
à l'un de vos proches de vous chronométrer et tentez d'aller
de plus en plus vite
Bon ! je pense que vous avez
le résultat, mais il n'est pas si important que cela en soi. Par
contre plus de 95% d'entre vous ont évalué le cardinal de
Pollux plutôt que celui de Castor. Même ceux et celles qui
avaient précédé mes instructions. Une question à
laquelle nous répondrons par la suite est celle-ci :
Q - Pourquoi
Pollux plutôt que Castor ?
Trivial ! objectera la majorité.
" C'est plus facile avec Pollux !
Une " bête " multiplication
suffit, et on " voit " bien l'arrangement 6 par 7 !
", ou " 7 par
6 ".
Exact, on " voit " dans Pollux
des " pré-découpages " en sous-ensembles égaux en
termes de cardinal. Deux " choix " nous sont d'ailleurs offerts : " Pollux
est constitué de 6 sous-ensembles de 7 points ", ou " Pollux est
constitué de 7 sous-ensembles de 6 points ". Jusque là en
termes opératoires c'est élémentaire : " on a compté
6 dans un sens, puis 7 dans l'autre et hop ! 6x7 = 42 "
Maintenant, j'affirme que
plus de 80% des lectrices (odl) ont compté les bords de
Pollux
Pas vous ! Ah
Si vous êtes enseignante() amusez
vous à demander à une classe entière de " compter
Pollux " et observez bien, c'est très précisément
là qu'intervient le crayon : il faut observer attentivement où
le " cobaye " le pose. Si a contrario vous n'êtes pas enseignante(),
tentez l'expérience avec plusieurs de vos proches
Nous allons maintenant tenter
à nouveau l'expérience, mais cette fois-ci avec nos deux
ensembles jumeaux quelque peu " modifiés " ; Castor & Pollux
ont tout deux " bougé " :
Je pense que vous avez désormais
réalisé que Castor et Pollux possédaient toujours
le même nombre d'éléments, mais cette fois-ci - et
tâchez de réfléchir à ce que vous avez observé
il y a juste quelques secondes - votre attention n'a pas été
particulièrement attirée par Castor, dont la " forme générale
" et la " densité " des points vous ont semblés identiques
à celle de la figure 1, par contre pour Pollux il y a fort à
parier que quelque chose a " accroché " votre ligne de vision (4)
Allons, allons !
A celles (oc) qui contestent
je demande de ne pas fixer un point de Pollux en particulier, mais plutôt
d'essayer de regarder " globalement (5)
" et de faire varier la distance entre vos yeux et
la feuille.
Livrez vous maintenant au
même exercice avec Pollux sur la figure 1.
Voilà ! pour clôturer
là notre préambule expérimental il me reste à
vous avouer que j'ai construit la figure 2 en faisant tourner Castor sur
lui-même d'un angle nettement plus important que Pollux. D'autre
part les points de Castor n'ont absolument pas bougé les uns par
rapport aux autres, alors qu'un point(6)
de Pollux est source pour nous d'un " agacement "
visuel.
1-2 Conclusions
sur les expériences précédentes :
Nous
pouvons affirmer d'après ce qui précède que le cerveau
(7)
humain est " sensible " à la " régularité ". Je mets
volontairement entre guillemets les deux termes les plus critiques de
la précédente phrase car je dois préciser plus avant
ce que j'entends pour chacun des deux.
Pour celles (ec) qui ne connaissent
pas les outils de base employés par les spécialistes du
Traitement de l'Image, nous pouvons dire que Pollux-1 nous paraît
harmonieux. " Rien ne cloche " en quelque sorte, dans la disposition de
ses points. Tout cela est " bien rangé ". On sent - ou voit (8)
- qu'il y a une règle de construction, que
les points sont " bien sages ". La disposition des points est telle que
si Pollux était " immense " - disons 2 mètres par 2 mètres,
donc 160 000 points environ - alors en parcourant des yeux le centre de
ce Super-Pollux nous ne pourrions pas en distinguer un plutôt qu'un
autre. Pour s'en convaincre il suffirait d'essayer de choisir un point
au hasard au centre de Super-Pollux (9)
, de fermer les yeux puis de secouer - gentiment, SVP
- la tête, et enfin en ouvrant les yeux retrouver le point que l'on
avait initialement choisi.
Vous pouvez le faire !!
Bon rendez-vous à Toulouse ou des amis et moi-même serions
vraiment heureux de vous connaître !
Une telle aptitude, çà
s'étudie ! Par contre, imaginez maintenant que Super-Pollux possède
un point " turbulant (10)
", très exactement comme Pollux dans la figure
2. Alors il est garanti que l'expérience imaginée au précédent
paragraphe trouverait une issue heureuse à chaque fois, en choisissant
précisément le point " pas comme les autres ". Une île
en plein milieu de l'océan çà se remarque ! surtout
quand on a ramé longtemps. Attention ! je ne dis pas que retrouver
le point " agité " serait alors instantané, mais vous y
parviendriez même - et surtout - en ne concentrant pas votre regard
sur les points un par un (11).
Pour celles (ec) qui possèdent
le bagage mathématique des Traiteurs de Signaux et d'Images - TSI
par la suite - il est certain qu'elles (i) ont précédé
mes pensées : la TF-bi d'un réseau de Diracs
etc.
A celles (ec) là je donne rendez-vous à l'annexe
1 pour une évocation plus rigoureuse des critères de régularité
d'un réseau plan " humainement qualifiable pour la multiplication
". Une petite connaissance des uvres de Victor Vasarelli est un
plus
La première conclusion
que nous pouvons tirer aussi bien des expériences menées
lors des 2 premières pages que de celles imaginées plus
haut nous permettent de supposer que " quelque chose " dans notre système
visuel " de base " - que l'on peut réduire à un seul il
suivi de son nerf optique plus les premières (?) couches de neurones
qui y sont connectés - est " construit " ou bien programmé
- peut-être les deux ensemble ? - pour détecter les figures
planes régulières, uniformes, comme Pollux-1 par exemple
ou un ciel parfaitement bleu. L'indice qui nous permet d'affirmer cela
est précisément le fait que lorsque on introduit une " petite
" imperfection au beau milieu de ce qui est en apparence régulier,
harmonieux, uni, alors les couches " inconscientes " de notre cerveau
alertent celles qui " analysent " en quelque sorte, celles qui constituent
la conscience. Autrement dit, nous n'avons pas besoin de penser consciemment
pour dénombrer Pollux. Tout se passe mécaniquement tant
que les nombres mis en jeu - ceux que l'on compte sur les 2 cotés
de Pollux - sont inférieurs à 10, qui est la limite des
tables de multiplication que nous avons tous apprises à l'école
primaire.
Pour bien " enfoncer le clou
", afin de définitivement convaincre les plus perplexes d'entre
vous toutes (vt), je mentionnerai qu'il est une autre activité
que nous pratiquons tous quotidiennement de façon " procédurale
" sans que la " pensée active " viennent interférer dans
l'acte. C'est la conduite automobile. Rappelez vous que vous êtes
venues (-e) au Monde sans rien savoir ni comprendre du fonctionnement
d'un dispositif d'embrayage et de ses interactions avec un moteur à
explosion et une boîte de vitesses à pignons synchronisés
(12)
. Et pourtant ! vous pouvez néanmoins parcourir des dizaines de
kilomètres en ville, et aux heures de pointe, sans vous préoccuper
le moins du monde de l'ordre des actions - complexes - ni du timing précis
avec lequel il faut l'exécuter. C'est simplement que vous avez
toutes (-te) appris ces séquences d'actions qui sont devenues un
élément de votre mémoire procédurale(13)
.
L'énumération
de la suite des nombres - si l'on se cantonne aux " petits " nombres entiers
- utilise les mêmes procédés mentaux. Et si vous réfléchissez
encore une fois à la façon dont vous avez " compté
" Pollux-1, alors vous devrez convenir que vous avez récité
la " petite musique des nombres " - apprise dès l'école
maternelle - et le métronome qui vous a servi n'était rien
d'autre que le crayon parcourant les points l'un après l'autre
avec d'ailleurs assez de régularité il faut en convenir.
La " petite musique(14)
" s'est arrêtée net lorsque la ligne que vous suiviez alors
du crayon ou du regard s'est terminée. La mise en mémoire
du dernier nombre " chanté " s'est alors effectuée, et vous
avez répété le même processus dans l'autre
sens. Puis finalement pour trouver le résultat demandé,
une " autre musique " - ou plutôt un fragment bien déterminé
d'une " autre musique ", celle là aussi apprise dès l'enfance
- vous est revenue à l'esprit et le résultat a jailli. "
6 fois 7, 42 ! ".
1-3 La
réponse au " Pourquoi " de la multiplication :
Certaines
(-e) d'entre vous doivent se dire que je " déraille " quelque peu
à tenter de fournir un " Pourquoi " à la multiplication
alors que jusqu'ici je me suis surtout concentré sur le " Comment
" ; ou pour être vraiment exact, sur un des " Comment "[s]
" Comment ! me rétorquerez-vous,
mais personne n'a attendu cet énergumène pour connaître
" Le Comment " de la multpitplication !
". Et vous avez (presque)
raison. En effet, si l'on prend la définition la plus couramment
admise de la multiplication on trouve dans la littérature mathématique
des " fondements " :
" La multiplication est
définie comme l'addition, par récurrence
" (15)
Et depuis les balbutiements
des Mathématiques toutes les civilisations ayant développé
des mathématiques ont tiré de cette définition "
fonctionnelle " - le " Pourquoi " - diverses définitions " opératoires
" - le " Comment ". Il est cependant important de pouvoir donner une définition
" fonctionnelle " d'un objet mathématique faisant partie des fondements
depuis l'origine car ce faisant, on peut dès lors rechercher si
d'autres objets apparentés sont aptes à remplir la même
" fonction ". On peut alors espérer résoudre, si l'on réussit
à trouver des objets différents remplissant la même
" fonction ", des problèmes ardus qui ne sont l'apanage que d'un
seul d'entre eux. Par exemple l'avion, le train et le cheval, sont des
moyens dont la fonction est de transporter l'humaine (-e) d'un point A
de la planète à un autre point B. Malheureusement on sait
aujourd'hui que les deux derniers moyens cités sont inopérants
dès lors que je vous impose : A = Toulouse et B = New-York !
(16)
Ainsi donc, vous devez regarder
la suite de cette page comme une " vue " supplémentaire qui vous
est offerte sur l'opération de multiplication.
Si l'on considère comme
justes - fondées par le bon sens et/ou l'expérience - les
faits suivants :
I - compter, dénombrer,
est une opération effectuée " très très "
souvent dans la vie.
II - le cerveau humain
est particulièrement bien adapté à la détection
des arrangements réguliers plan présentant deux " axes "
principaux.
III - le temps mis
par le même cerveau humain à effectuer des actions " programmées
" en mémoire procédurale est négligeable comparé
à celui dépensé à exécuter une action
" consciente "(17)
Alors nous devons considérer
que : la multiplication a été
inventée par l'espèce humaine afin de " gagner du temps
" lorsque
l'on compte. Et donc pour libérer du temps bien utile à
bien autre chose.(18)
Voilà donc comme promis, le " Pourquoi " de la multiplication.
Vous pressentez déjà
- ou enfin ! c'est selon, suivant votre caractère
- la voie
que nous nous apprêtons à emprunter. Lorsque nous avons ensemble
entamé ce périple, très exactement à la page
1, je vous ai demandé de " compter " - maintenant il faudra plutôt
employer le verbe dénombrer - Castor ou Pollux. Le résultat
escompté est 42. Si l'on considère que chaque fois que votre
regard, ou votre crayon, s'est posé sur un des points de Pollux
vous avez dépensé une Unité de temps - Ut - alors
Pollux ne vous a demandé que 6 + 7 = 13 Ut. Maintenant, si vous
avez tenté de dénombrer Castor, par exemple pour vérifier
que ma figure était bien " juste ", alors vous avez dépensé
42 Ut. Mais vous n'avez pas utilisé la multiplication puisque vous
avez dénombré Castor point par point !
Le fait désormais établi
est que pour dénombrer le même nombre de points, 42, dans
un cas on dépense 42 Ut alors qu'il suffit de 13 ut - plus de 3
fois moins - pour parvenir au même résultat. La suite du
texte va vous exposer comment le mathématicien exploite ce fait.
2-
Les
coûts de comptage des nombres entiers :
Les
plus perspicaces d'entre vous toutes (19)
auront remarqué que le " nombre " 42 ne s'arrange pas seulement
en 6 lignes de 7 points comme Pollux nous le montre. C'est parfaitement
vrai ! En fait il existe plusieurs façons d'arranger les points
de Castor ou de Pollux de façon à les dénombrer.
Je vous donne maintenant la méthode qui permet de trouver toutes
les façons de trouver ces arrangements. Et à chaque nouvel
arrangement trouvé nous calculerons les Ut qu'il nous faudrait
dépenser pour dénombrer les nouveaux Pollux ainsi obtenus.
1 - On commence par
imaginer les points de Pollux sur une seule ligne, donc 42 points à
la " queue leu-leu " : on a bien 42 x 1 points, donc 42 ! OK
élémentaire.
Maintenant combien d' Ut pour
dénombrer ?
42 ! Eh bien non ! J'ai fait exactement la même
erreur autrefois lorsque j'ai " découvert " le 3ème crible.
Et l'analyse de cette erreur m'a permis de trouver une idée très
féconde pour la suite de mes recherches(20)
. En fait il faut 1 Ut de plus lorsque l'on met les points en ligne. Vous
ne vous en rendez pas compte mais votre cerveau à " mangé
" 1 Ut pour constater que les points étaient alignés.
2 - on essaie maintenant
d'arranger Pollux sur 2 rangs. Voyons ! 42 = 2 x 21. Gagné ! on
peut arranger en deux lignes de 21 points chacune. Combien d'Ut pour dénombrer
maintenant ? Simple, nous l'avons déjà fait : 2 + 21 = 23.
C'est bon.
3 - on essaie avec
3. Alors sur 3 lignes çà va nous donner 3 x 14. Ne pas hésiter
à s'aider avec des coquillettes !
Et le nombre d'Ut pour
dénombrer 42 sera cette fois de 3 + 14 donc 17.
4 - c'est au tour de
4. Bon on essaie pour voir si l'on peut trouver 4 lignes de points de
" même longueur ". Eh bien là on ne peut pas. On arrive à
2 lignes de 11 points et deux lignes de 10 points. En effet, 42 n'est
pas divisible par 4. Donc pas d'Ut ici.
5 - pour 5 c'est encore
plus simple ! on sait depuis l'école primaire que si 42 était
divisible par 5, alors çà se terminerais par 0 ou par 5.
Donc pas de Pollux qui aurait un côté de 5 points. Et par
conséquent pas d'Ut.
6 - pour 6
on
l'a déjà fait et expliqué à la page précédente
: 6 x 7 = 42, et le nombre d'Ut est 13.
7 - pour 7, on remarque
de suite que nous venons juste de procéder au calcul
Il est
temps de s'arrêter.
(1)Par
courtoisie, je préfère toujours citer "ma lectrice" en premier
lieu
cependant, l'écriture systématique de ",ou mon
lecteur " étant à la longue fastidieuse, j'abrège
dans la suite du texte cette locution convenue par ses initiales mises
entre parenthèses : (oml). Mais la courtoisie n'est pas seule à
dicter ce comportement qui présente l'avantage de " faire travailler
" le féminin orthographique !
(2)L'emploi
de ce verbe n'est absolument pas innocent
patience, patience!
(3)Les
mathématiciens ont l'habitude de nommer les ensembles par des lettres
seules comme " A " ou " B "
C'est assez triste au final !
et
rendrait assez peu compte ici de la " gémellité " que je
souhaite.
(4)Si
ce n'est pas le cas, il est peut être temps de finalement consulter
un ophtalmologiste
(5)Essayez
de ne pas accommoder votre vision sur le plan de la feuille.
(6)Ne
me dites surtout pas que vous ne "voyez pas" duquel je parle!
sinon
retournez à la note 4, ou laissez tomber cette lecture et entamez
plutôt " L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau " d'Oliver
Sachs.
(7)Je
suis désolé Mesdames et aimerais bien trouver un féminin
pour ce mot là - vos congénères Iraniennes aussi
sans doute ! - mais la seule substitution possible accordée par
le Robert est " cervelle ", qui a malheureusement une connotation péjorative,
et que je préfère en outre dorée au beurre avec un
filet de citron
Si nous devions dîner ensemble, je me charge
du citron.
(8)De
sentir (avec ses 5 sens ici, et la vue est bien un des 5 sens
mais
l'usage consacre " voir ").
(9)C'est
tout de même plus joli que " Super-Phoenix " !
Maintenant
à savoir qui de Super-Pollux ou de Super-Phoenix est le plus utile
En tous cas, je vous laisse deviner qui est le moins cher !
(10)Oui
ici je veux exprimer que Super-Pollux est en quelque sorte constitué
de points qui sont ses " enfants ", alors, avec 160 000 gosses !
Si dans le lot un est plus " agité " que tous les autres, celles
d'entre vous qui en ont [eu] plus de 2
pourrons dédouaner
les sceptiques. Exception : celles d'entre vous qui possèdent le
grade d'officier supérieur dans l'Armée Française
Si, si ! y'a même des Générales aujourd'hui.
(11)Pour
celles (ec) qui ont étudié les ondelettes, et particulièrement
S. Mallat, le terme " multi-résolution " n'aurait-il pas finalement
un pendant du genre " multi-détection " ( détection concourante
à plusieurs niveaux d'échelles, par exemple ?!) .
(12)Rassurez
vous!
si vous ne savez pas ce que tout cela illustre, LUI le sait
et peut en causer des heures durant avec ses copains. Bon ! évitez
de LE brancher là-dessus ou alors on arrivera pas à la fin
avant de rendre visite à Morphée. Pour les plus malignes
d'entre vous toutes, embrayez-le - justement ! - sur ce sujet aussi sensible
que le genoux de Zizou, et pile-poil au moment du "
alors tu vois,
la butée d'embrayage pousse le flasque
" achevez-Le d'un
langoureux " Ouh là là ! Minou, toutes tes explications
m'ont donné la migraine "
(13)Les
neuro-biologistes ont mis en évidence depuis longtemps les mécanismes
intimes gérant ladite mémoire ainsi que le lieu où
elle " réside " dans le cerveau.
(14)Si
c'était celle de Mozart, j'aurais eu la délicatesse de mettre
des majuscules!. Je sais, je tends à être familier de ci
de là, mais j'ai un respect instinctif pour les Choses Eternelles
(15)"Les
Nombres" §2 p11, de H.-D Ebbinghaus et coll., Ed ; Vuibert 1998.
(16)Pour
le cheval, la cause ne tient pas au fait qu'il ne sache pas nager - le
cheval sait nager - mais bien plus au refus qu'oppose depuis toujours
Mark Spitz de transformer son ranch texan en élevage de mustangs
(17)Allez-y!
essayez un peu de compter Castor en plein brouhaha, télévision
en fond sonore, pleurs du petit dernier qui vient de tenter la face Nord
du canapé à la " Frison-Roche " et Monsieur vous interpellant
du fin fond des toilettes " Chérie ! y'a plus de papier !
tu veux bien m'en amener un rouleau du cellier mon Amour !
". Un
bon conseil
laissez le marner ; la prochaine fois IL y pensera avant
!
Ben quoi ! vous êtes en train de faire des maths, Vous !
(18)A
ce titre, je connais au moins une autre Grande Invention qui a obéit
au même schéma : la machine à laver le linge
d'ailleurs en passant, Exercice-1 : " modifiez les hypothèses I,
II et III afin de les adapter au lave-linge. Puis donnez la définition
" fonctionnelle " du lave-linge "
Si vous galérez ! faites-vous
aider par votre femme ! Elle au moins elle avait déjà fait
le rapprochement !
Pffff
. Au fait, vous avez remis du papier
?!
(19)Donc
une majorité!
(20)Pour
les matheux : je ne me rendais pas compte qu'en fait l'alignement était
" plongé " en 2D !
De cette erreur très embarrassante
pendant 2 à 3 jours m'est venue
l'idée d'explorer les comptages projectifs d'une " quantité
" en toute dimension : sur chaque dim de l'espace dans lequel on " plonge
" une quantité on procède à une " mesure projetée
" et tout entier - et d'ailleurs tout autre réel aussi ! - peut
être caractérisé de façon unique par le spectre
des " mesures projetées " qu'il fournit. En plus, le produit de
ces mesures est bien évidemment constant, et caractérise
de façon unique la quantité. En parallèle au produit
on définit une mesure de synthèse sur les mesures projectives
- s-additivité quand tu nous tiens ! - et l'étude pour une
quantité fixée des mesures de synthèse obtenues dans
toutes les dimensions possibles - même non entières!
-
nous fournit une " belle propriété " du Log Népérien
: la " dimension " qui minimalise la mesure de synthèse d'une quantité
!
Dès lors qu'on a créé un ensemble ordonné
de quantités, un " nombre " peut être vu comme la mesure
de synthèse en dimension 1 de la quantité associée.
Par abus de langage le " nombre " devient La quantité qu'il représente,
mais aussi un vecteur !
dès que l'on quitte la dim 1. Mais
le plus important à mes yeux c'est que l'on parvient de la sorte
à " découpler " - et peut-être même à
inverser ! - l'ordre de construction des opérations arithmétiques.
La " multiplication " peut être construite en parallèle à
" l'addition ". Les deux en tous cas deviennent membres d'une même
famille encore à préciser aujourd'hui, celle des " mesures
de synthèse ". Un très très grand Merci à
André Revuz qui a écrit : " mesurer [
] reste
encore mystérieux : on ne sait pas encore très clairement
le sens qu'il faut donner au mot " mesurer " ". En ce qui me concerne,
je déplace mes quantités dans les espaces et j'examine,
évalue, compare leurs projections (mesurer = projeter ?), je suis
géomètre de formation
Et merci L.Schwartz aussi !
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