Au
XIXe siècle, des savants d'Europe et d'Amérique
cherchent à produire des images animées.
Petit à petit la technique du cinématographe va s'élaborer.
Notre il possède un caractère
particulier : la rétine garde en mémoire pendant une
fraction de seconde
une image lumineuse alors que l'image elle-même a disparu. Cette
particularité appelée "persistance rétinienne"
fait que notre oeil perçoit un mouvement lié lorsqu'il
capte une succession d'images instantanées. Vers 1820, des
chercheurs utilisent cette propriété particulière
de l'il
pour créer des appareils mystérieux : phénakistiscope,
zootrope, praxinoscope. L'illusion du mouvement est donnée
par la vision en un temps très court d'une série de
dessins.
Le
Phénakistiscope
Cliquer sur chaque
nom ci-dessous pour découvrir différents phénakistiscopes
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En 1832 Plateau
met au point son Phénakistiscope (la première description
date de 1833). Ce "jouet scientifique" sera longuement
évoqué par Baudelaire dans son essai "Morale
du joujou".
Le Phénakistiscope est un disque fenêtré dans
le sens de ses rayons.
Il porte au verso autant de dessins décomposant un mouvement
que de fentes et permet pour la premère fois de réaliser
la synthèse artificielle d'un mouvement grâce à
la persistance optique.
Joseph Plateau né à
Bruxelles, est le premier véritable précurseur de
l'invention du cinéma. Professeur à l'université
de Liège dès 1822, il s'attache à l'étude
du phénomène de la "persistance rétinienne".
Son souci expérimental et son dévouement total à
la cause de la science l'amènent à une expérience
limite : il se brûle la rétine en fixant le soleil
de midi. Il deviendra définitivement aveugle 14 ans plus
tard. |