Au XIXe siècle, des savants d'Europe et d'Amérique cherchent à produire des images animées.
Petit à petit la technique du cinématographe va s'élaborer.

Notre œil possède un caractère particulier : la rétine garde en mémoire pendant une fraction de seconde
une image lumineuse alors que l'image elle-même a disparu. Cette particularité appelée "persistance rétinienne" fait que notre oeil perçoit un mouvement lié lorsqu'il capte une succession d'images instantanées. Vers 1820, des chercheurs utilisent cette propriété particulière de l'œil pour créer des appareils mystérieux : Phénakistiscope, zootrope, praxinoscope. L'illusion du mouvement est donnée par la vision en un temps très court d'une série de dessins.

Le polyorama panoptique


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Et... une scène de la vie parisienne autrefois :
deux images décalées donnent normalement...
l'impression d'une image en relief.

 

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Sous le Second Empire, l'opticien parisien Lemaire (32, passage Salmon) invente une récréation optique d'un genre nouveau : le Polyorama panoptique.
Cet appareil est conçu en forme de boîte. Il est équipé d'une lentille permettant de visionner deux décors complémentaires collés l'un contre l'autre et montés sur un châssis de bois.
En plaçant l'
œil face à l'optique réglable par un soufflet on découvre la vue en plein jour avec volet supérieur ouvert ou le soir si le volet est fermé. Une source lumineuse placée derrière l'appareil et dissimulée fait apparaître le dessin de nuit se surimpressionnant sur le premier décor.

 

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(1) Emile Reynaud et l'image s'anima éditions du May préface de Pierre Tchernia
Magie lumineuse du théâtre d'ombres à la lanterne magique Jac Remise Pascale Remise Regis Van de Walle éditions Balland